Mustafa Yildiz – Turkey / France

His parents left Turkey in 1972 for work in France. His father learned him work and family as great values. He learned skills with electricity and – when eighteen – found a working place. As he had to do overwork without beeing paid, he started his own enterprise. Receiving no credit from banks, he asked the little community Cenon, near Bordeaux/France for a starting capital, he received 5’000.- Euros.

.fleur-violette-r30p.jpg.

Sorry, I can not find any photo of Mustafa Yildiz –  Turkey & France.

Today 25 years old he has 4 employees (two from Turkey, one from Maroc, one French). He believes to rise this year the affair volume and employe 4 more persons.

About the revoltees in Paris suburbs and the province he says, there will be more anger if the government is not able to change the situation. But he believes that ones can work, if he is able to help himself and to receive a little push – in form of a starting capital – at the right moment.

The 20 octobre 2005 he received a price – lauréat 2005 – for his talent and engagment.

Donner leur chance aux autres jeunes du quartier [21-11-2005 07:53:36]
Lundi 21 novembre 2005 Mustafa Yildiz aime l’idée d’être un exemple pour les jeunes de Cenon, d’où il vient. Mais refuse qu’on le présente comme « le jeune issu de l’immigration qui a réussi ». Comme la plupart de ceux « des quartiers », il préfère être reconnu pour son travai (Bordeaux)
http://www.20minutes.fr/journal/bordeaux/article.php?ida=65149&

Talents des cités: deux lauréats [19-11-2005 20:48:04]
L’une a reçu le prix Innovation citoyenne, l’autre le prix spécial du concours Talents des Cités, organisé depuis 2002 par le ministère de l’Emploi et le Sénat. Louisa Bensaïd a le projet de créer à Woippy (banlieue de Metz) un salon de thé, glacier, restaurant, et Mustafa Yildiz a créé une entreprise d’électricité à Cenon (banlieue de Bordeaux).
http://info.france2.fr/france/15856670-fr.php

Portrait : Mustafa YildizLe talent d’une cité: Quand ses parents décident de quitter la Turquie en 1972, on leur dit là-bas qu’en France « on ramasse l’argent par terre ». Son père, agriculteur, vient de signer un contrat de travail dans le bâtiment. Il débarque un jour d’hiver, avec son épouse, à la gare de Bordeaux. Direction le quartier Palmer, à Cenon, l’une des banlieues aujourd’hui sensibles de la ville. Ici, des voitures ont brûlé quand les cités flambaient. « Mon père a 62 ans, il est en préretraite. Il est usé, il a le dos arraché et des cheveux tout gris, explique Mustafa Yildiz, je respecte ce qu’il a fait. Mais moi, je n’ai pas voulu qu’un fils d’ouvrier devienne forcément un ouvrier. Je voulais réussir. J’avais la rage de créer une entreprise. » Mustafa, 25 ans, est l’un des neuf lauréats du concours Talents des Cités 2005, organisé par le ministère de la Cohésion sociale. Le vendredi 18 novembre, avec ses huit comparses, il a été reçu par Jacques Chirac. Il en est tout fier.

A 18 ans, il décroche son bac d’électrotechnicien. « Mon père m’a appris que le travail, comme la famille, était une valeur. » Il est aussitôt embauché comme électricien. « Mais mon patron me faisait faire des heures supplémentaires qu’il ne payait pas. Il refusait de m’augmenter. C’est là que j’ai décidé de créer mon entreprise. Je ne suis pas plus con qu’un autre. » Les banques refusent de l’aider. Il ne sait rien sur la création d’entreprises. Alors Mustafa frappe à la porte de la délégation à la Ville, qui lui alloue 5 000 euros. C’était en décembre 2003. Un mois plus tard, il ouvre sa société d’électricité. Un ami lui donne quelques adresses d’entreprises de sous-traitance. Ça marche. Aujourd’hui, il a son propre carnet d’adresses. Il s’est acheté un véhicule, du matériel. Et il a embauché quatre salariés. Dont deux Français d’origine turque et un d’origine maghrébine. Son chiffre d’affaires s’élève à 130 000 euros. L’an prochain, il espère bien dépasser les 150 000 euros. Et doubler ses effectifs. « Mes salariés ne font pas d’heures supplémentaires. Je n’ai pas assez d’argent et c’est un principe. Ils travaillent assez. »

« Ma rage, je l’ai positivée, explique-t-il. Mais des talents, y en a plein dans les cités. Dans mon quartier, il y a de très nombreux jeunes qui ont le même diplôme que moi. Ils ne trouvent pas d’emploi, à cause de leur nom. Les qualifications, on s’en fout. J’ai un copain qui est ingénieur généraliste. Pour l’instant, il fait maçon. » Mustafa Yildiz a compris les révoltes des semaines passées, « sauf celles des jeunes de 16 ans. Ils sont trop petits ». Dans sa cité, il a passé son temps, avec les bénévoles des associations, à tenter de calmer le jeu. Aujourd’hui il continue. « Mais ça peut exploser à nouveau, si le gouvernement ne fait rien. Enfin, j’ai l’impression qu’il a compris. » S’il le dit… Martine Gilson.

links:

laureat;

la tribune.fr;

nouvel’obs;

news yahoo.fr;

newspress.fr.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *