Anabell Guerrero has worked exclusively with photography since 1986. In 1998 she worked on images of the Indians of Arawab (Wayus) orgins who live on a semi-desert peninsula between Venezuela and Colombia. Born in Caracas, Venezuela, she has lived and worked since 1986 between France and Venezuela. (See her website).
Anabell Guerrero – Venezuela & France
Voir aussi ExpoRevue en français:
See some of her photos on:
- Seraphin Gallery;
- ExpoRevue, and click on ‘suivante’;
- analitica.com;
- ADF-photo.org and click on enter.
Densely complex implications in the photographic work of Anabell Guerreo defy generalizations and reductive interpretations.
La Guajira, a world on the borderline:
Her take is analytical, speculative and traditional in the sense that it is founded on the respect and full comprehension of the photographic medium, all the more stimulating given the discipline and method it imposes. Thus, with deep sobriety, she has structured her photographic reflection along schematic axes such as the body worked on in transparencies and deformations, the internal landscape in the series Ultimos limbos, 1992 and exile, refugees, and life in transit and transience in Los refugiados, 1996, Convocacion a la presencia, 1997, and Sangate, 2002. Beginning with a work on America entitled América inalcanzable (³Unattainable America²) commissioned in 1992 by the newspaper Le Monde, the theme then developed further on the isla de Margarita and in eastern Venezuela where she photographed the people, their corporeal geography and slices of life, which in turn led to the project called Tropicos-tropismos, 1994. With the same calm obstinacy and dominating rigor, Anabell produced the series Totems, On the Borderline (2000) in the Guajira region between Colombia and Venezuela. Totems opens up new perspectives for reworking renderings of exile, refugees, life and the limit, moving between two worlds, and being on the borderline. (Read all the rest of this long article on ExpoRevue.org).
Her artistic work, see exemples on Seraphin Gallery:
- Series
- Selected Solo Exhibitions
- Selective Group Exhibitions
- Commissioned Works
- Collections
- Publications
- Bibliographie – Selected Articles
- Awards
« Tierra de sueños »: El carácter denso de múltiples implicaciones de la obra fotográfica de Anabell Guerrero desafía interpretaciones generalizadoras o reductoras. Su recorrido es analítico, especulativo y tradicional en el sentido que se fundamenta en el respeto y la plena comprensión del medium fotográfico, que tan pronto es estimulante como impone disciplina y método. Así, con profunda seriedad, ha estructurado su reflexión fotográfica sobre ejes proyectuales como elcuerpo trabajado en las transparencias y deformaciones, el paisaje interior en la serie Últimos limbos, 1992; el exilio, los desplazados, la vida en el paso y la transitoriedad en Los refugiados, 1996, Convocación a la presencia, 1997, Sangate (2002). A partir de un trabajo sobre América denominado América inalcanzable, encargado en 1992 por el periódico francés Le Monde, desarrolla posteriormente el tema en la isla de Margarita y el oriente de Venezuela fotografiando su gente, su geografía corporal e instantes de vida, lo que originó el proyecto Trópicos-tropismos, 1994. Con la misma serena obstinación y dominado rigor, Anabell realizó en la región de la Guajira -entre Colombia y Venezuela- la serie Tótems, en la frontera, -2000 con esta propuesta abre perspectivas que renuevan sus planteamientos sobre el exilio, los refugiados, la vida en el límite, en el paso entre dos mundos, en la frontera. (See the rest of this article and photos on analitica.com).
Anabell Guerrero est née en 1955 à Caracas. Après des études d’économie et de sciences politiques, elle s’installe à Paris où elle vit depuis 1986. Depuis cette date, elle se consacre exclusivement à la photographie. Après un premier travail en 1986, » Anatomie des rêves »(portraits et nus féminins), elle réalise une étude sur les nus masculins intitulée » Une certaine absence » en 1987. Pendant quatre ans, elle travaille à la série » Ultimes limbes « , une recherche sur la transparence (1987-1992) . En 1991, la photographe entreprend une enquête sur les lieux de la découverte de l’Amérique pour le journal le Monde, qu’elle expose en 1992 sous le titre de « Introuvables Amériques « . Elle devient ensuite photographe du Carrefour des Littératures Européennes de Strasbourg, puis du Parlement International des Écrivains. En 1996, elle prolonge son travail plastique par deux séries de photographies sur le thème de la mort : » Deuils d’oiseaux » et » Linceuls « . En 1997, elle se consacre aux réfugiés, avec » Les déplacés » et » Les lignes de la main « . Voir sur Transphotographiques).
“Comment faire le portrait d’un réfugié, celui qui a perdu son nom et sa nationalité et qui n’a plus ni visage ni identité ? Comment faire une photographie d’identité perdue ? Comment photographier l’absence d’identité ?”, s’est interrogée la photographe vénézuélienne Anabell Guerrero. En septembre 2002, elle a réalisé un travail sur le centre de Sangatte, récemment publié aux éditions Atlantica sous le titre : Aux frontières. Loin du reportage photographique classique, l’artiste livre ici un autre regard sur l’exil. En gros plan, en couleur ou en noir et blanc, elle photographie en multipliant les fragments Un bout de tente dit le provisoire. Un œil montre le désespoir. Un pied évoque le chemin parcouru. Des mains interrogent un destin. Le tout, comme pour un puzzle, raconte une histoire. (Lire le tout sur altérités).
La péninsule de Guajira est la prolongation du nord-est des masses continentales sud-américaines. Situé entre 11 degrés et 12 degrés 28′ de latitude nord et 71 degrés de longitude occidentale et des degrés 06 ‘ et 72 55,’ la Guajira est liée sur l’est par le golfe du Venezuela et sur le nord et l’ouest par la mer des Caraïbes. Approximativement 80 pour cent de ses 15.380 kilomètres carrés appartiennent à la Colombie et 20 pour cent au Venezuela. Les Guajiros forment une communauté d’environ cent mille personnes, vivant dans cette péninsule semi-désertique partagée entre le Venezuela et la Colombie, proche de la région pétrolière de Maracaibo. Les Guajiros sont l’une des rares populations indiennes d’Amérique latine à avoir adopté complètement l’élevage. Organisés en clans matrilinéaires, la filiation se fait par la mère et non par le père. Les Guajiros ont gardé leur autonomie en guerroyant contre les Blancs. Mais aujourd’hui, un nombre important d’entre eux, en particulier les hommes, se sont cependant exilés pour vivre en ville ou travailler dans les haciendas en quête de nouveaux horizons. Leur langue est un membre de la famille Arawak des langues, et du fait la langue s’appelle Wayu qui peut être traduit en tant que « êtres humains », bien que beaucoup de Guajiros vivent actuellement hors de la péninsule proprement dite. Une population considérable de Guajiros, par exemple, réside dans la deuxième plus grande ville du Venezuela , Maracaibo. Etat du Zulia, ville lacustre du Lac de Maracaibo. Ce sont les femmes de la Guajira Wayu que Anabell Guerrero, artiste photographe vénézuélienne, née en 1955, présente dans une exposition intitulée : Totems, à la frontière. (Voir le tout sur Bitacora Medica).
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